Au fin fond de l'Argentine, de la Bolivie, de l'Equateur, du Vénézuela ou encore du Canada etc...

Vos petits coucous et commentaires nous rappelleront que nous ne sommes pas seuls au monde !!!

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Bon blog et revenez vite nous voir pour la suite de nos aventures.

Christina et Thibaut


vendredi 18 avril 2008

Bolivie : Sucre depuis le 12/04 : Retour à l'école !!!

La ville de Sucre compte 250.000 habitants, elle est située à 2790 mètres d'altitude , nichée dans une vallée entourée de montagnes basses, elle jouit d'un climat doux, ensoleillé et super agréable. La terre, aux alentours, est très fertile, ce qui permet de voir au grand marché central, d'inombrables fruits et légumes. Il y a des tas de petites échoppes qui proposent des jus de fruits de toutes sortes pour seulement 30 cents, alors on se fait des orgies de jus de fruits d'autant plus que l'hygiène est irréprochable à cet endroit.

Sucre est en fait la capitale culturelle, historique et constitutionnelle de la Bolivie, il lui manque juste le gouvernement qui lui se trouve à la Paz. C'est un grand problème pour les habitants de Sucre qui souhaiteraient récupérer le gourvernement afin que leur ville soit une capitale à part entière. Evo Morales, le président actuel, ne fait rien pour que Sucre récupère le gouvernement comme il se doit et ne fait rien pour Sucre tout court donc, les habitants de Sucre refuse toute présence du président dans leur ville et ne le portent pas dans leur coeur.

C'est une ville coloniale absolument magnifique qui est instricte au patrimoine culturel de l'Unesco (les villes boliviennes sont nettement plus belles que les villes Chiliennes ou Argentines), toutes ses maisons et églises sont blanches sans exception. Il y a plein de restos délicieux dans lesquels on peut trouver de la nourrtiure variée et beaucoup plus saine qu'en Argentine. Les gens sont beaucoup plus accueillants ici que sur les hauts plateaux (la vie est évidemment plus facile ici) et la ville est bien entretenue et est donc assez propre. Sucre possède une grande université qui sert de point d'ancrage à tous les progressiste du pays, la ville est donc très jeune.

Nous allons rester dans cette ville jusqu'au 26 ou 27/04 car depuis le 15/04 nous suivons des cours d'espagnol dans une école pour étrangers et ce pour deux semaines et logeons dans une famille bolivienne afin de pratiquer ce que nous apprenons. Cette semaine nous avons eu chacun 4 heures de cours chaque matin !! Un peu hard surtout que ça fait 3 mois et demi que nous faisons ce que nous voulons et que nous n'avons aucune contrainte donc il a fallu deux jours pour qu'on s'adapte à notre nouvelle vie !!! Nous avons opté pour des cours particuliers (chacun avec un prof car niveaux différents) afin d'apprendre un max. Les cours sont chouettes, 2 heures de grammaires et puis deux heures de conversation et puis alors, ce qui nous tombe le plus dur, plein de devoir à faire à la maison pfffffffffffff... On s'améliore bien, on pense en tous les cas.
La veille de commencer à l'école, nous avions tous les deux mal au ventre !!!
La deuxième semaine nous ferons 2 heures par jour au lieu de 4 car ça coûte quand-même.

La famille chez qui nous logeons est super chouette, il s'agit d'une famille plutôt aisée qui habite une maison confortable dans un quartier calme à 7 minutes à pied de l'école.
Le premier jour, la femme est venue nous chercher en voiture à l'école. Toute la famille nous attendait autour de la table pour manger (le petit-déjeuner est compris ainsi que le repas de midi, ce qui nous permet de discuter tous ensemble), oulala quel gêne quand on connaît personne !!! Il y a les parents, Tatiana et Ricardo, trois grands enfants de 16 ans, 21 ans et 23 ans, le mari de la fille de 23 ans et leur fille Emilia qui a 1 an et demi et qui est pûrement merveilleurse. Ils habitent tous là et sont tous très sympas.

Hier nous avons été voir une exposition sur les enfants qui travaillent dans la rue en plus de l'école pour subvenir aux besoins de leur famille, et ce à partir de 6-7 ans. Exposition organisée par un centre qui s'occupe de ses enfants là (aide pour les devoirs, activités peintures, service de repas complet bon marché etc...). Nous avons été accueillis par un éducateur très sympa qui nous a tout expliqué sur le fonctionnement du centre. Il nous à proposé de participer à la journée de l'enfant qui a lieu demain, nous allons les aider à animer la journée, super non ?.
Nous lui avons également proposé de venir un jour après-midi pour faire des crêpes à tous les enfants pour le 4 heure (nous apportons toute la marchandise), il était super content.

Demain après l'annimation, nous allons voir un match de foot, un match super important car les deux premières équipes de Bolivie s'affrontent, apparemment toute la ville y va.

Vous aurez plus tard des photos de la famille, de Sucre et de l'école car plus le temps de télécharger les photos maintenant. Gros gros bisous à tous et très bon week-end, on vous adore...

Bolivie 12/04 : En route pour la ville blanche des Amériques...

Pour faire suite à cet agréable moment de détente, nous avons droit à un petit trajet en bus de 3 heures dans un microbus bolivien avec toutes les odeurs et les bosses qui font sauter au plafond, afin d'atteindre la plus belle ville de Bolivie, SUCRE. Le trajet fût très pénible pour Christina car de violentes crampes à l'estomac sont apparues après 1 heure de trajet et malheureusement il n'y avait pas de toilettes dans ces microbus. Elle est passée par toutes les couleurs pour enfin s'affaler aux toilettes de la gare des autobus une fois arrivés, encore un peu et il était vraiment trop tard !!!

Une fois arrivés, les filles choisissent un petit hôtel vraiment pas cher dans le centre et nous nous optons pour un hôtel en dehors du centre, un peu plus cher, car on a besoin de calme et surtout on a plus envie de se retrouver dans un hôtel bourré de jeunes qui jouent aux jeux de société toute la journée (c'était le cas à Potosi, hôtel chouette mais un peu trop bruyant).
Le soir on se retrouve dans une pizzéria, nous avons vraiment bons ensembles.

Le lendemain matin, départ en taxi tous les 4 pour Tarabuco, le célèbre marché dominical de la région, qui se trouve à 65 km de Sucre.
Quelques petits achats et balade au milieu de ses inombrables échoppes vendant vraiment de tout (fruits, légumes, bouffes, vêtements traditionnels, artisanats, clous, crayons, cahiers, chaussures faites en pneu, sous-vêtements etc...).
Artisanat très coloré et costume traditionnel qui change d'une région à l'autre.

Bolivie 12/04 : Matinée thermale pour 3 fois rien...


Les eaux thermales de Tarapaya se trouve à 25 km de Potosi, à 3600 mètres d'altitude, dans un ancien lac de cratère faisant 17 mètres de profondeur.
Après avoir payé 0.50 cents d'entrée, nous avons passé 3 heures dans une eau à 35 degrés (l'eau gailli des profondeur du lac, à 17 mètres de profondeur), wow quel pied. De plus, le gardien des lieux nous a dit que la terre qui se trouvait dans le fond (accessible sur les bords du lac) était très bonne pour la peau alors ni une ni deux, nous avons obligé Thibaut à plonger pour nous ramener de la terre et nous l'avons appliquée généreusement sur tout notre corps. Après ça, nous étions tous 10 ans plus jeune !!!

lundi 14 avril 2008

14 Avril : Qui ne saute pas n'est pas pepins!!!

Nous avons reçu de David (frère de Thibaut) une coupure de presse (bleu de basket) distribuée durant le dernier match de Pepinster. Coupure de presse qui relâte nos aventures.
Nous la mettons sur le blog pour en faire profiter les amis qui ne vont pas au basket
(même si ils ne le méritent pas).

Nous sommes très fiers de notre petit quart d´heure de gloire.



Du chaudron au volcan
Dans la grille pixellisée de l’Opération Money Time, nous vous conseillons d’aller jeter un oeil sur le logo renvoyant au blog de Thibaut et Christina.
Ces deux supporters pepins effectuent actuellement un périple à travers l’Amérique du Sud avant l’Amérique Centrale, les Etats-Unis et le Canada.
Intitulé « A nous le belle vie »,leur espace web est une ode à l’aventure et aux clichés à vous couper le souffle. De l'Isla de los Pescadores aux chutes
d’Iguazu Cataratas en passant par la plage d’Ipanema ou le San Telmo de Buenos Aires, vous vibrerez aux récits de leurs rencontres et de leurs multiples découvertes architecturales, gastronomiques ou sociologiques
pour ne citer que ces quelques aspects.
L’un de leurs derniers faits en date, la conquête du sommet du volcan Tunupa au nord du Salar d’Uyuni (mer de sel). 5400 mètres d’altitudes et une oxygène qui se fait un peu plus rare.
Quand on vous disait que Verviers-Pepinster peut encore atteindre des sommets !
(on a retappé le texte à l'identique car impossible de transférer un fichier pdf sur le blog).

Bolivie 08-12/04 : Je suis la riche Potosi. Trésor du monde...Objet de convoitise des rois, mais à quel prix !!!

La ville de Potosi doit sa renommée à son altitude (la ville la plus élevée du monde 4090 mètres) mais aussi à ses ressources en argent. Son histoire et sa splendeur, sa tragédie et son horreur sont intimement liées au précieux métal.
Cette ville a été crée en 1545, suite à la découverte d'un filon d'argent dans le Cerro Rico (montagne qui surplombe la ville). Ses mines se sont révélées les plus productives au monde.
Potosi a connu un tel essor qu'elle est devenue, vers la fin du XVIIIème siècle la cité la plus grande et la plus riche d'Amérique Latine. L'argent de ses mines a financé l'économie espagnole et l'extravagance de ses monarques durant plus de deux siècles.
A l'heure actuelle, on peut admirer dans cette villes les vestiges de la Potosi coloniale avec ses nombreuses églises aux styles différents et ses nombreuses ruelles étroites aux maisons charmantes dotées d'un balcon en bois sculpté, de différentes couleurs...

Apparemment, selon la légende, c'est un indien qui aurait découvert pour la première fois l'existence de ce fameux minerais dans la montagne Cerro Rico. Les espagnols entendent parler
de l'immense richesse cachée au coeur de la montagne de Potosi, ils s'en occupent et entament d'importants travaux. Très vite des milliers d'esclaves indiens sont recrutés pour creuser la mine !! En raison des dangers liés à ce type de travail, du nombre d'indiens victimes d'accidents ou de silicose, les espagnols font venir des milliers d'esclaves africains pour prêter main-forte aux Indiens. Afin d'augmenter la productivité, le vice-roi de Toledo institue en 1572 une nouvelle "idée" terrible... Elle oblige tous les esclaves de plus de 18 ans à travailler par roulement de 12 heures. Ils demeurent ainsi sous terre, sans voir la lumière du jour durant 4 mois d'affilée, mangeant, dormant et travaillant dans les mines et tout ça pour rien, ah si pour enfin être tranquille une fois mort !!!! Lorsqu'ils sortent enfin des mines, ils doivent se couvrir les yeux afin de ne pas se les brûler !!! Au total, on estime que durant les 3 siècles que dure la période coloniale, 8 millions d'africains et d'indiens meurent dans des conditions atroces dans les mines de Potosi, c'est presque la population de la Belgique, vous vous imaginez !!!
A l'époque, Potosi fût l'une des plus grandes villes du monde avec plus de 200.000 habitants et plus de 80 églises (plus importante que Paris, Londres ou Séville) mais à quel prix !! C'est dingue ils construisaient des églises aux prix de milliers de mort !!!
Comme de nombreuses villes surgies de terre en peu de temps, Potosi connaît une gloire de courte durée, au début du XIXème siècle, Potosi est naturellement convoitée. Ses nombreuses églises sont pillées, ses richesses évacuées vers l'Europe et sa population tombe à moins de 10.000 habitants. Parallèlement , la production du Cerro Rico, que l'on croyait inépuisable commence à chuter. Lorsque la Bolivie proclame son indépendance en 1825, les mines sont déjà en déclin. Vers 1850 c'est le coup de grâce (baisse brutale du cours de l'argent), elle ne s'en est jamais totalement remise.

A l'heure actuelle, il persiste quelques mines coopératives qui appartiennent aux mineurs. ils doivent donc produire eux-mêmes pour gagner leur vie. Le zinc et le plomb sont au premier rang des exportations nationales de métaux. L'extraction d'argent ne se poursuit qu'à une petite échelle mais la qualité n'est plus du tout celle d'avant.
Le travail est effectué à l'aide d'outils archaïques et à des températures souterraines allant de 0 degré à 45 degrés ! Les mineurs sont exposés à toutes sortes de produits chimiques et de gaz nocifs donc, ils meurent souvent de sillicose 10 à 15 ans après leurs premiers jours à la mine.
Leur journée commence vers 10 H du matin, ils mâchent de la coca pendant plusieurs heures. Ils déjeunent vers 14H, puis font la sieste et mâchent encore de la coca. Ceux qui ne passent pas la nuit à travailler , s'arrêtent en général vers 19H.
Pour leur permettre d'oublier quelques instants leur existence si difficile, les mineurs s'ennivrent avec de l'alcool à 96 degrés tous les vendredis soir. Les autres jours de la semaines, ils n'hesitent pas à en boire également, ça leur permet de tenir le coup.
Les hommes commencent très jeunes à travailler dans les mines, de pères en fils. Ils espèrent tous tomber un jour sur un véritable trésor, c'est cette idée qui leur permet de continuer... Il y a 5 ans (c'est donc très rare), un mineur à trouvé une véritable richesse enfouie. Depuis lors il est extrêmement riche, il à 5 Hummers (sorte de très grosse Jeep), une compagnie de bus etc... Laissant les autres mineurs dans l'envie de vivre la même chose.

Tout est différent ici en Bolivie, il y a certains aspects que l'on adore et d'autres pas du tout comme par exemple l'amabilité des gens. C'est très déconcertant, sur 10 minutes de temps on va rencontrer une gentille dame qui va nous inviter à goûter un petit quelque chose de son échoppe et juste après des personnes vraiment méchantes ou très indifférentes. on sait qu'il y a des "méchants" et des "gentils" dans tous les pays, mais là la différence est telle qu'elle nous suprend vraiment...
D'autres choses étonnantes : on a vu une vieille dame s'accroupir dans la rue devant tout le monde pour faire pipi au bord du trottoir (les trois couches de jupes sont utiles, heureusement on a rien vu !!), il n'y a pas ou très peu d'hygiène, beaucoup de personnes ne sentent pas la rose, les déchêts sont jetés dans la rue sans mauvaise conscience, de la nourriture vite périssable reste au soleil toute la journée sans aucun problème etc... Un jour nous avons pris un jus de fruits frais dans la rue, la jeune fille a pris une cuillère pour le goûter, elle à trouvé qu'il manquait de sucre, en a pris avec la même cuillère et la replongée dans le jus !!! Nous l'avons bu sans problème car dans ces pays il ne faut pas s'arrêter à cela sinon on ne mangerait rien du tout et puis il faut s'immuniser au plus vite !!!
Ce que nous adorons :
- Faire nos courses au marché, acheter des tas de fruits et légumes pour ensuite se faire une bonne bouffe à l'hôtel.
- S'arrêter à chaque coin de rue pour goûter des jus de fruits frais (30 cents le grand verre).
- Voir ces tas de petites échoppes où se vendent tout et n'importe quoi.
- Déambuler dans les ruelles et voir toutes ces petites dames en habits traditionnels tricoter en marchant (petite pensée pour Manu du G5).
- Voir les petits visages d'enfants dépasser des sacs portés sur le dos des mamans.
- Les prix qui sont dérisoires et qui nous permettent de réduire notre budget de moitié ou encore moins.
- Nous ne ressentons aucune insécurité.
- Et encore certainement plein de chose que nous vivons au quotidien...
Un jour nous avons été manger au marché, dans une petite échoppe tenue par la dame qui nous avait offert un petit quelque chose auparavant, c'était délicieux et très bon marché (0.40 euro).
La nuit suivante et toute la journée d'après nous avons tous les 4 été malades : vomissement, diarrhée, fatigue extrême et même température pour Thibaut. Heureusement le lendemain nous nous sommes levés en pleine forme.
On ne regrette rien du tout car nous avons passé un moment très agréable à manger en compagnie des locaux, et puis ça fait partie du jeu d'être malade aussi et on aime se fondre dans la masse et ne pas toujours être entouré de touristes.
Afin de mettre une image sur ce que nous racontons...
- C'est pas leur fort l'électricité !!!
- Petite soirée à danser dans notre chambre sur de la musique française et à boire quelques bières, à 4090 mètres d'altitude c'est pas de tout repos.
La ville de Potosi dominée par le fameux Cerro Rico.
Il est très difficile de prendre des photos des gens car ils n'aiment pas ça du tout (on peut les comprendre), mais c'est plus fort que nous, ils sont tellement beaux dans leur costume traditionnel et dans leur environnement si coloré. Nous devons être très discrèts ou bien alors leur demander. Un jour au marché, Janneke a essayé de prendre un photo d'une vieille dame installée derrière son échoppe de légumes, subitement elle s'est levée, a pris une salade qu'elle était en train de laver et l'a secouée à la figure de Janneke, elle était trempée !!! On a tous bien rigolés, la vieille dame aussi d'ailleurs, elle a dû rire de ce qu'elle avait fait !!!
- Dans leur carré de tissu suspendu à leur dos, les boliviennes portent leurs courses, leurs marchandises ou leur bébé.
- Les avocats, les architectes et les notaires font leur pub dans la rue à l'aide d'affiches fluos !!

- Beaucoup d'enfants et de jeunes gens travaillent dans la rue afin de gagner un peu d'argent...
- De multiples maisons colorées aux balcons de bois magnifiques. Quand on déambule dans les rues, ont peut facilement voir que la vie était extrêmement riche à l'époque coloniale.


Nous avons été visiter les mines de Potosi, tous ceux qui passent par là visitent inévitablement cet endroit.
Au départ on était un peu contre cette visite, par peur de déranger les gens qui travaillent dur, par peur de se sentir trop curieux, par peur que ça soit trop touristique.
En fin de compte nous nous sommes décidés à y aller car :
- 15% du prix de l'excursion est versé aux mineurs.
- Petits groupes de 5 personnes.
- Possibilité de leur apporter des boissons et des feuilles de coca (partagés entre eux).
- Les mineurs aiment partager leur expérience.
Ce fût une expérience de vie inoubliable qui nous a permis de nous rendre compte de la difficulté et de l'horreur que rencontrent les mineurs au jour le jour.
Nous avons parcouru quelques centaines de mètres dans ces tunnels super étroits et sombres, un foulard autour du nez afin de ne pas respirer tous ces gaz toxiques, rendant la respiration presque impossible à + 4200 mètres d'altitude !!! Pour Christina ce fût très éprouvant, elle a fait demi-tour juste avant de descendre au niveau -3 par un très petit tunnel ne permettant pas de se mettre debout ! Thibaut par contre a été courageux et est descendu plus bas, là où la température monte et où l'oxygène se fait plus rare encore. Il a dû se concentrer afin de ne pas prendre panique mais ça été, il en est ressorti tout boulversé car là en-dessous, il a aidé les mineurs à remplir un sac à coups de pelle et après deux coups il n'en pouvait plus. Et dire que ces hommes, parfois très jeunes (à partir de 14 ans) font ça toute la journée.
Ce n'est pas une excursion dangereuse car on peut sortir à tout instant, mais elle est très éprouvante physiquement et psychologiquement. Sans aucun regret...