Argentine : Récit de voyage sans photo (elles viendront plus tard)

Dès que nous avons passé la frontière entre le Brésil et l´Argentine, nous avons de suite ressenti une chaleur humaine, des regards, des sourires et des bonjours (Hola). Fini l´indifférence des brésiliens, quel plaisir. C´est incroyable mais vrai, quelques centaines de mètres parcourus et hop là tout le monde est gentil.
De plus, la vie est beaucoup moins chère pour nous (malheureusement pour les argentins car leur monnaie ne cesse d´être dévaluée, réduisant leur pouvoir d´achat dans les pays voisins quand ils souhaitent voyager), donc on peut enfin se permettre des petits extras (snacks, glaces etc...).
Après 4 jours passés à admirer les chutes sous tous les angles, nous voilà partis pour San Ignacio. 5 heures de car, ou plutôt un minibus pas très confortable, qui s´est arrêté tous les 30 mètres pendant les deux premières heures, prenant des gens et les relâchant un peu plus loin.
Le minibus était bondé et on ne vous raconte pas la chaleur, on a eu du mal à se décoller des sièges une fois arrivé.
Chaleur écrasante à San Ignacio, il est 15H30, tout est fermé étant donné qu´en Argentine (en tous cas au nord) ils font la sieste l´après-midi. Les routes pavées à l´ancienne recouvertes de cette fameuse terre rouge imprègnent nos pieds et nos vêtements, des mirages de chaleur au loin, des belles petites maisons au jardin coquet. Une quiétude s´empare de nous, on est bien détendu malgré les 35-40 degrés qui nous écrase pendant que nous cherchons notre hôtel qui est à 1 km de l´endroit ou le bus nous a déposé.
(On adore ne pas savoir ou on va dormir la nuit, c´est toujours la surprise et on est rârement déçu). Heureusement il reste une chambre, mignon petit bungalow sans clim, juste un ventilo qui fait beaucoup de bruit et qui est fort bas donc, Thibaut doit tout le temps rappeler à Chris de ne pas trop lever les bras. Le chant des coqs déjà strident à cette heure n´enchante pas Thibaut qui rêve de mettre leur tête sous le ventilo !!! (vive les boulles quies pour la nuit).
Petite douche froide, puis petite sieste bien méritée, ben oui tout le monde la fait alors pourquoi pas nous.
Le soir petite promenade dans la ville, il est 19H et le soleil tappe toujours très fort alors qu´il est de plus en plus bas. La ville s´est réveillée, on peut aperçevoir des familles et des couples de retraité sirotant leur matté (thé, une véritable institution ici) sur leur terrasse.
Au loin, on entend des percussions qui nous font penser à celles du Brésil, on s´approche de là, on voit tout un attroupement dans la rue, des baffles, un petit groupe de musiciens, un chanteur, un énorme groupe de percussionistes et des filles qui répètent leur chorégraphie pour le carnaval qui aura lieu dans une semaine. Au milieu de tout ce monde, un chef d´orchestre muni d´un sifflet donnant le rythme. Ils jouent pendant des heures, d´abord les enfants et puis les adolescents. c´était vraiment la fête, tous les enfants mangeent des chips et des boissons sucrées, le sourire aux lèvres.
C´est génial le carnaval en Amérique du sud, il dure plusieurs jours et les répétitions se font en pleine rue donc, tout le monde peut en profiter.
On est resté là à les écouter pendant deux heures avec un envie de danser incroyable, on est resté discret mais on a quand-même effectué quelques petits déhanchements. On y a mangé nos empenadas (sorte de petite calzone) au rythme du carnaval qui est bien plus exotique que chez nous.

Nous sommes venu à San Ignacio pour y visiter une mission Jésuite. Nous y avons été cet après-midi. Vous aurez les détails et les photos plus tard car on a envie d´aller manger et surtout on va aller se fondre dans la foule pour écouter les percussions de folie à nouveau...
Demain, 15 heures de car pour Buenos Aires, internet sera plus rapide là-bas donc vous aurez plus de photos.

Bizzzzzzz